Une cellule de soutien psychologique a été mise en place. Un lâcher de ballons aura lieu lundi.
Kyllian, un jeune garçon de 13 ans, élève de 5ème au collège de Cleunay à Rennes, est décédé après avoir été gravement blessé vendredi matin lors d'une altercation avec un autre élève âgé de 16 ans.
Le collégien est "décédé des suites de ses blessures"
Dans un communiqué, le procureur de Rennes a indiqué samedi en fin de matinée que le jeune garçon était "décédé des suites de ses blessures". Plus tôt, le sous-préfet de permanence, Isabelle Gravière-Troadec, avait déclaré qu'il était "en état de mort clinique depuis hier [Vendredi] soir".
Emotion au collège de Cleunay
Emotion au collège de Cleunay
Samedi matin, des élèves et des camarades du jeune Kylllian sont venus au collège rendre hommage au jeune garçon. Une cellule d'aide psycologique a été mise en place pour les prendre en charge. Le rectorat, l'inspecteur d'académie, des enseignants ainsi que des parents d'élèves se sont réunis dans l'établissement, fermé à la presse.
Le témoignage d'un camarade de la section foot
Vincent Peillon est venu exprimer sa "solidarité"
En milieu de journée, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon est venu sur place. Il est resté près d'une heure dans le collège avec les professeurs, parents d'élèves présents, puis a lu une brève déclaration, sans répondre aux questions des journalistes.
"Je suis venu dire" à la communauté éducative, aux élèves et à leurs parents, au nom de "l'ensemble des parents d'élèves, du gouvernement, du président de la République, de toute la communauté nationale", "la solidarité en amitié et affliction devant ce qu'ils vivent", a-t-il déclaré en précisant qu'il avait appelé la famille de la victime.
"Je suis très impressionné par la force d'âme" et "l'intelligence humaine de l'équipe éducative", très présente depuis le moment du drame pour accompagner les élèves, a-t-il ajouté.
Hommage lundi au collège
Un temps spécifique de recueillement, dont les modalités sont à l'étude, est envisagé avec l'équipe éducative, les parents et les élèves lundi après-midi. Il pourrait s'agir d'un lâcher de ballons.
Par ailleurs, lors de sa venue au collège samedi midi, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait précisé que le soutien médical et psychologique mis en place à la suite des faits se prolongerait plusieurs jours si cela était nécessaire.
Les communiqués des politiques et syndicats exprimant leur solidarité avec les élèves et les enseignants du collège ont afflué samedi, évoquant les uns une "immense tristesse", les autres un "tragique accident" qui "aurait pu survenir dans n'importe quel établissement".