L'aventure Tara va continuer. La France entre dans la "révolution bleue" selon les scientifiques.
Le projet "Océanomics", prolongement scientifique de l'expédition "Tara-Océans"
qui a mené la première étude planétaire intégrée du plancton marin, a été retenu
pour bénéficier du "Grand emprunt".
"Avec l'élection de notre projet, la France fait une entrée glorieuse dans la
révolution bleue", l'étude et utilisation des ressources des écosystèmes marins,
après celles des écosystèmes terriens, a estimé le biologiste Colomban de Vargas,
coordinateur scientifique de "Tara-Océans" et directeur de recherche du CNRS à
la station de Roscoff.
"Sans cette manne publique (entre 8 et 12 millions d'euros étalés sur 8 années),
la formidable et inédite collection d'échantillons recueillis par Tara risquait
de dormir au fond des laboratoires en attendant un hypothétique financement pour
en faire l'étude", a ajouté le chercheur.
Le tara est parti de Lorient le 5 septembre 2009. La goélette
a parcouru quelque 140.000 kmsur l'Atlantique, la Méditerranée, la mer Rouge, les océans Indien et Pacifique,jusqu'en Antarctique.
Après une escale à New-York où elle a accueilli à son bord le secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-Moon, la goélette Tara vogue pour retrouver la France et son port
d'attache où elle est attendue le 31 mars prochain.
D'ici là nous vous proposons chaque mercredi un carnet de bord, réalisé par notre correspondant Vincent Hilaire.