Près d'un millier de personnes manifestent contre le démantèlement du groupe, à Vannes.
Au son de "Sauvez-nous, Sauvez Doux", les salariés des usines Doux du Morbihan, des représentants des syndicats maison et des élus des villes concernées par la chute du groupe volailler sont rassemblées à Vannes, pour dire non au démantèlement du groupe. 1 000 personnes avaient déjà manifesté samedi dernier à Chateaulin (29).
Parmi les manifestants, le maire de Ploërmel, Pleucadeuc, de la Vraie Croix et Sérent, ces 3 communes où sont implantées des usines du Groupe Doux. Le nouveau député Paul Molac a aussi fait le déplacement. Les manifestants devraient se rendre à la préfecture du Morbihan.
1200 empois dans le Morbihan
Doux emploie 1200 personnes dans le Morbihan, sur les sites de Plouray, Sérent, Pleucadeuc Elven et La Vraie Croix. Les syndicats qui ont organisé la manifestation de ce samedi, avaient envoyé une lettre à 100 maires du Morbihan pour qu'ils viennent grossir les rangs, 100 maires, pour 100 communes du département qui ont pour habitants des salariés du groupe Doux. Dans le département, les salariés voient déjà leur outil de travail tourner au ralenti, faute de livraisons.
Prise de parole à la rabine à Vannes. (Photos de Benoît Le Vaillant)
Ils seront fixés sur leur sort le 6 juillet.
Les salariés du groupe volailler Doux, seront fixés sur leur sort vendredi, au lendemain du dépôt des offres de reprise au tribunal de commerce de Quimper. Initialement, la date limite avait été fixée au 2 juillet par les administrateurs judiciaires, mais ce délai avait été jugé trop court. Pour la déléguée centrale syndicale FO Nadine Hourmant, "il y a peu de chance pour que le groupe Doux garde son intégralité, personne ne voudra reprendre l'ensemble, c'est impossible". Parmi les noms d'éventuels repreneurs, le groupe Coop de France.