Au printemps dernier, de l'antimoine a été décelé dans les rejets issus des travaux du métro rennais. Les ingénieurs ont trouvé, à Janzé (35), un lieu de stockage adapté à ce déchet toxique.
Le chantier de la seconde ligne de métro à Rennes (35) produit une grande quantité de déchets : de la terre et de la roche qu'il faut évacuer suite au creusement du tunnel. Ces rejets sont systématiquement analysés.
Au printemps dernier, ces analyses de sol ont mis en évidence la présence d'antimoine, un élément chimique proche de l'arsenic et nocif pour la santé humaine. Les ingénieurs du chantier ont du modifier leur stratégie de stockage des déchets : les déblais du chantier sont désormais stockés à Janzé, dans un sous-sol naturellement riche en antimoine.
Les habitants de Janzé goûtent assez peu ce choix : outre les craintes de voir l'antimoine se dissoudre dans les nappes phréatiques, les aller-venues des camions se multiplient et les nuisances sonores qui vont avec.