Les réservistes du Finistère appelés en renfort

À la suite des attentats de Paris, la sécurité doit être renforcée. Pour cela, la gendarmerie a fait appel à des réservistes. Exemple dans le Finistère.

Depuis les attentats de Paris, vendredi dernier, les patrouilles de police et de gendarmerie sont renforcées. Pour pouvoir faire face, des réservistes sont appelés. Objectifs : "se montrer, montrer qu'on est présent à la population, et effectuer des contrôles de véhicules et de personnes" affirme le Brigadier-chef Jérôme Guivarc'h, réserviste.

Les réserves de la défense sont trop peu utilisées

Conséquence des réductions d'effectifs : un indispensable besoin de réservistes. Le Président Hollande a annoncé, après les attentats, vouloir renforcer le nombre de réservistes.  "Je souhaite que l’on tire mieux parti des possibilités des réserves de la défense, trop peu utilisées, alors que nous avons justement ce gisement. Les réservistes sont le lien entre l’armée et la Nation, ils constituent les éléments qui peuvent demain former une garde nationale encadrée et disponible." Aujourd'hui, en France, ils sont 28 000 ; leur nombre pourrait atteindre 40 000 en 2020. Le Finistère en compte 286 dans la gendarmerie. La marine nationale est également concernée "Actuellement, nous avons 4 700 réservistes dans la marine, et l'objectif est d'en avoir 5 600 en 2019" affirme Louis-Xavier Renaux de la préfecture maritime de l'Atlantique.

 

Reportage de Claire Louet et Valerian Morzadec

Interviews : - Brigadier-chef Jérôme Guivarc'h, réserviste ; - Adjudant-chef Philippe Derrien, commandant de brigade ; - Louis-Xavier Renaux, prefecture maritime de l'Atlantique.