Loi travail: 45 blessés et 4 interpellations dans la manifestation à Rennes

Une manifestation regroupant 300 personnes a eu lieu à Rennes et a été suivie d'échaufourées avec les forces de l'ordre. les syndicats dénoncent des violences policières. Plusieurs manifesations regroupant quelques centaines de personnes ont eu lieu dans les autres villes bretonnes.

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C'était la sixième journée d'action depuis le 9 mars, et pour la première fois un samedi, et pendant les vacances scolaires ! A Brest,   ils étaient environ, un millier à avoir répondu à l'appel de l'intersyndicale , une  mobilisation , en baisse,  comparé  à la journée du 31 mars.

A Rennes, où 2500 personnes se sont rassemblées, il y a eu des heurts et de la violence.

Les syndicats ont d'ailleurs dénoncé des violences policières (lire plus bas).

"Il y a avait 200 personnes avec des masques de plongée, des battes de base-ball, avec des sacs à dos remplis de boulons... on ne va tout de même pas attendre de voir son intégrité physique menacée pour réagir" a réagit le prefet, Patrick Strodza.

Comme lors des deux dernières manifestations, forces de l’ordre et groupe de manifestants se sont affrontés dans une bataille rangée. On dénombre 22 blessés.


3000 à 5000 manifestants à Rennes

Le cortège s'est élancé de la place Charles-de-Gaulle, avec 3000 à 5000 manifestants. On y trouve des étudiants, en tête, ainsi que des salariés sous la bannière de syndicats, et des "citoyens lambda". Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène contre un groupe de manifestants détachés du cortège, dans la rue d'Orléans.

Le Préfet avait annoncé le 5 avril dernier son intention de "protégéer le centre historique" de Rennes.

 


Après une période de débordements, la manifestation est repartie, le syndicat FO en tête de cortège. le défilé contourne la Place de Bretagne, où un groupe de manifestants continue de s'opposer aux forces de l'ordre.

LIRE Loi travail: des heurts prévisibles et violents. Le diaporama.


Un photographe de presse a été blessé à la tête.


Les manifestants (de tout âge) ont manifestement anticipé l'usage de lacrymogènes. Le 31 mars dernier, puis le 5 avril, chaque mobilisation a été accompagnée d'échaufourées avec la police. Le 31 mars dernier, la police a utilisé 749 grenades lacrymogènes à Rennes.

 

Ailleurs en Bretagne

Des manifestations ont eu lieu à Lorient, Vannes, Lannion et Saint-Brieuc, rassemblant à chaque fois quelques centaines de personnes. Une manifestation est prévue à 14h à Brest.

Il y aura à nouveau débat sur des possibles violences policières dans les rues de Rennes. En atteignant dans le calme le point de départ de la manifestation place Charles-de-Gaulle, les représentants syndicaux ont dénoàncé une récation policière disproportionnée.

Selon des observateurs, on dénombre 19 blessés dans les rues de Rennes, dont "5 graves". Deux photographes ont été blessés à la tête.

"Nous avions déposé le parcours, reçu l'autorisation préfectorale. C'est le préfet qui a déclaré la guerre aux manifestants" a déclaré un représentant syndical dans son porte-voix à l'issue de la manifestation. " Nousétions sous des banderoles et on s'est fait chargés comme des chiens!" a poursuivi un élu municipal au micro.
La Prefecture a confirmé que deux CRS et un policier avaient été blessés et admis à l'hôpital. 22 blessés ont été recensés du côté des manifestants, dont deux journalistes. 

les heurts se poursuivent du côté de la place des Lices, où des barricades ont été erigées. Les forces de l'ordre ont chargé.



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