Si le 19e siècle austère, religieux, le 20e va rompre ces carcans et le 21e paraît lui beaucoup plus libéré. Pour preuve, l’implantation en Bretagne de lovestores, ces temples de la consommation du plaisir et de l’érotisme que les femmes n’hésitent pas à fréquenter elles aussi.
Fini les tabous du 19e, qu'on se le dise le siècle dans lequel nous vivons est ouvert à l’érotisme et l’amour. Cela en partie grâce au combat ardent qu’ont pu mener les femmes pour se libérer du puritanisme et d’une société patriarcale qui ont longtemps régné. Et ce n’est pas fini, car tout n’est pas acquis.
Les sexshops dépassés
En matière de sexe, les mœurs continuent d’évoluer. Le sexshop par exemple, perd du terrain au profit du lovestore. Un nouveau concept commercial plus ludique et glamour dans lequel les jeunes femmes n’hésitent plus à entrer. Et la Bretagne n’est pas en reste dans ce domaine. Les Bretons sont en effet après les Alsaciens ceux qui achètent le plus de sextoys en ligne. De petites entreprises bretonnes sont également en pointe dans le domaine du jouet érotique connecté.Sexe : je, tu, ils et elles consultent
Enfin, les sexologues sont eux aussi de plus en plus sollicités. Leur clientèle s'est élargie. Il y a 20 ans ceux qui les consultaient avaient entre 25 et 55 ans maintenant, les praticiens reçoivent des hommes comme des femmes de 17 à 70 ans.
Intervenants : Michel Jezequel (gérant Dorcel Store)
Christel Le Coq (créatrice B.Sensory)
Invitée : Sylvie Sapin (médecin sexologue)
Archives Ina : un extrait de " Dimanche, on ira au bal" de Thierry Compain
Un magazine de Karine Cévaër, Christophe Rousseau, Ludovic DECARSIN et David MÉRIEUX