Des scientifiques se sont rassemblés ce samedi à travers le monde pour défendre la recherche scientifique, que certains jugent menacée par l'administration de Donald Trump. A Rennes et Brest, ils étaient plusieurs centaines.
Impactées et exaspérées par les derniers décrets anti-climat pris par Trump, les communautés scientifiques américaines et du monde entier ont manifesté ce 22 avril prochain, de Sydney, en passant par Washington et Paris. A Brest et Rennes, ils étaient plusieurs centaines.
L'idée de cette Marche pour la science a été lancée dans les jours qui ont suivi l'investiture de Donald Trump, en janvier dernier. Suite à la signature de décrets pour démanteler les protections environnementales de son prédécesseur et à la nomination à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt.
A Brest et Rennes, ils étaient plusieurs centaines.
A Paris, 5 200 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté depuis le Jardin des Plantes pour notamment défendre l'indépendance de la recherche, promouvoir un meilleur dialogue entre sciences et société et dénoncer l'absence des sciences dans la campagne présidentielle en France.
"C'est la première fois depuis le XVIIIe siècle et les Lumières que la rationalité scientifique se retrouve en première ligne de conflits géostratégiques majeurs", a expliqué le président directeur général de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) Jean-Paul Moatti, présent dans le rassemblement à Marseille.
En tout plus de 70 organisations, établissements et associations soutiennent la Marche pour les sciences.