Richard Ferrand se félicite d' "avoir été lavé de tout soupçon" après le classement sans suite par le parquet de Brest de l'enquête le visant dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne.
"Par ce verdict, la justice affirme sans ambiguïté mon innocence comme celle de ma compagne" explique sur son blog le député LREM du Finistère. Et d'ajouter "Malgré la campagne de déstabilisation, j’ai tenu bon : jamais je ne me suis dérobé! J’ai fait toute confiance aux services de police et à la justice. J’ai répondu à chaque convocation et demande de renseignements".
Richard Ferrand, député LREM du Finistère et président du groupe LREM à l'Assemblée nationale
"Aujourd’hui, mon honneur est rétabli. Je voudrais que ce que j’ai subi interroge tous les auteurs de jugements à l’emporte-pièce qui ne mesurent pas les dégâts humains qu’ils créent" ajoute le député du Finistère.
Aucune infraction selon le parquet de Brest
L'enquête préliminaire a démontré qu'aucune infraction au code de la mutualité n'avait été réalisée. Cette enquête devait vérifier l'existence d'une infraction pénale en matière d'atteinte aux biens, de manquement au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité.L'enquête n'a également relevé aucun emploi fictif, établissant "le caractère réel des prestations et activités de Richard Ferrand", directeur général des Mutuelles et de sa compagne Sandrine Doucen. De plus l'abus de confiance n'est pas constitué.