Jeudi à Paris les familles, des scientifiques et des parlementaires ont tenu une conférence de presse pour demander des études scientifiques plus approfondies. Ils ne se satisfont pas des conclusions des autorités sanitaires communiquées le 4 octobre.
Ils veulent des réponses. Un collectif composé des deux anciennes ministres de l’environnement Delphine Batho et Corine Lepage, également d'une députée européenne et de quelques parlementaires a tenu jeudi 18 octobre une conférence de presse à Paris. A leurs côtés quelques membres des familles concernées et des scientifiques.
Tous estiment que l'étude récemment publiée par Santé Publique France ne constitue pas une réponse acceptable. Dans ce rapport l'autorité publique estime que l'analyse à Druillat dans l'Ain n'a pas mis en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale. Elle reconnaît cependant que le nombre de cas d'atrophie à Guidel (Morbihan) et Mouzeil (Loire Atlantique) est anormalement élevé.
Dans ses conclusions Santé Publique France dit ne pas avoir identifié d'exposition commune à toutes les femmes au moment des grossesses et n'a donc pas de piste sur l'origine de ces cas multiples, rapprochés dans le temps et sur des territoires restreints.
Le collectif réuni à Paris réclament un renforcement des moyens de surveillance sanitaire.
Les réactions d'Isabelle Taimance-Grassin, maman d'une petite fille née sans main et de Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de l'environnement.