A Belle-Île-en-Mer : un arrêté préfectoral pour interdire la venue des résidents secondaires

Aucun cas de Coronavirus déclaré à ce jour sur la plus grande des îles morbihanaises, mais l'inquiétude s'est installée parmi les 5 500 résidents à l'année. L'arrivée de propriétaires de résidences secondaires, venus se mettre à l'abri, a dû être stoppée par arrêté préfectoral.


Face à  l'émoi provoqué par cette situation, le maire de Palais avait appellé chacun à la retenue et au civisme. 

"Il y a clairement un risque de saturation de notre hôpital local, qui n’a pas de salle de réanimation, et donc d’engorgement des évacuations sanitaires vers le continent" alertait  Thibault Grollemund, nouveau maire de Palais et président du conseil de surveillance de l’hôpital de Belle-Ile. 

Les bateaux assurant les liaisons vers Belle-Île avaient été pris d'assaut par la population exterieure venue se mettre en confinement sur place. Dans un communiqué annonçant la limitation des rotations de bateaux vers le continent, Frédéric Le Gars, le président de la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer, demandait dès lundi aux résidents secondaires de ne pas venir "eu égard aux capacités de l’île". 

Ce mercredi 18 mars dans la matinée, un arrêté du Préfet du Morbihan a pris effet pour interdire l'accès de l'île aux résidents extérieurs et aux personnes qui avaient loués des logements dans l'urgence.

Les îles de Groix, Houat et Hoedic sont également concernées. 


Les îles morbihannaises  continueront d’être approvisionnées normalement, pas la peine de se précipiter dans les magasins. Des navettes restreintes de la compagnie Océane continueront d'assurer les liaisons avec limitations de passagers qui seront en possession de l'attestation de circulation dans le cadre des mesures de confinement. 
 

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