Coronavirus dans le Morbihan : les habitants ne cèdent pas à la panique

Le nombre de cas contaminés au coronavirus augmente dans notre région. 19 cas confirmés en Bretagne dont 6 à Crac’h, 1 à Saint-Philibert, 3 à Auray et 3 à Carnac. Un foyer important dans le Sud du Morbihan mais les habitants gardent la tête froide.

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A Crac'h, village de 3.400 habitants, les deux écoles sont fermées pour deux semaines. Objectif : limiter la propagation du virus. Les parents doivent s'organiser. "J'ai personne pour garder (mon fils) donc on reste à la maison. On se protège", témoigne Elise, la maman de Lyes, enfant scolarisé à Crac'h. 

Les habitants respectent scrupuleusement les consignes préféctorales tout en refusant de céder à la "psychose". Aucun changement d'habitude pour Claude, habitant du village. A une exception près.. "On ne se serre plus les mains quand on croise les gens, c'est tout", nous confie-t-il.
 

"On a l'impression qu'on est en état de guerre ! On a combattu le terrorisme, ce n'est pas un simple virus qui va nous empêcher de vivre", explique Guilaine, elle-aussi habitante de Crac'h. 

"Les administrés que j'ai vus ce matin, ça n'avait pas l'air de les inquiéter", commente le maire, Jean-Loïc Bonnemains. "Il y a eu une bonne communication de l'Éducation nationale et les gens ne sont pas venus accompagner les enfants à l'école ce matin", se félicite-t-il.

En plus de Crac'h, deux autres communes du Morbihan, Auray et Carnac où des cas ont été détectés, sont frappées par des arrêtés interdisant notamment tout rassemblement pour éviter la propagation du virus et de nouvelles contaminations.

Pas de panique chez les habitants 

"Moi, j'essaie de pas rentrer dans cette psychose parce que, sinon, on ne vit pas", explique Stéphanie, 43 ans, qui habite la commune voisine de Saint-Philibert, où un cas de coronavirus a également été détecté. "Il faut juste vivre normalement,conclut-elle, parce que, sinon, on ne va pas s'en sortir..."
 
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