Créé en 1857, le haras national d'Hennebont célèbre cette année ses 160 ans. Initialement dédié à la reproduction de chevaux de races parmi lesquels l'emblématique cheval de trait breton, le site s'est depuis largement ouvert au public, invité ce week-end, à fêter cet anniversaire.
Sous l’empire, c’est à Langonnet que le premier haras de Bretagne est créé en 1086. Mais peu facile d’accès, Napoléon III décide en 1857 de le scinder en deux et de le transférer à Lamballe, dans les Côtes d’Armor, et à Hennebont, dans le Morbihan, en lieu et place de l’abbaye de Notre-Dame-de-la Joie dont les moines sont invités à déménager à Langonnet.
D’abord dédié à la reproduction d’étalons, reconnu comme l’un des berceaux des imposants chevaux de trait breton, le site s’est depuis considérablement agrandi et compte aujourd’hui 7 écuries construites autour de deux cours, une infirmerie, une forge, une sellerie. En tout 23 hectares et 32 bâtiments cédés fin 2016 par l'Etat à la Communauté d’Agglomération de Lorient et la ville d’Hennebont.Au fil du temps, le haras s’est également ouvert au public pour se consacrer plus largement aux loisirs et aux sports équestres, avec son club hippique, son espace découverte, son centre de dressage et de création de spectacles. Ainsi, ce week-end, près de 5 000 visiteurs étaient présents sur le site, pour fêter les 160 ans organisés à l’occasion des Journées du patrimoine. Un saut dans le passé à la Belle Époque.