Lieu culturel, résidence d’artistes, une nouvelle vie pour la maison de l’ethnologue et résistante Germaine Tillion

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A Plouhinec dans le Morbihan, la "Maison Germaine Tillion" vient d’ouvrir ses portes. Seize ans après sa mort, la demeure de l’ancienne résistante et ethnologue devient lieu culturel et résidence d’artistes. Reportage d'Isabelle Rettig, Catherine Bazille et Gwenaël Hamon. ©France Télévisions

A Plouhinec, dans le Morbihan, la "Maison Germaine Tillion" vient d’ouvrir ses portes. 16 ans après sa mort, la demeure de l’ancienne résistante et ethnologue devient lieu culturel et résidence d’artistes.

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C'est l'aboutissement de plusieurs années de travaux. À Plouhinec dans le Morbihan, la maison de Germaine Tillion s’offre une nouvelle vie, et devient lieu culturel et résidence d’artistes.

 Ethnologue, résistante, déportée à Ravensbrück, Germaine Tillion avait aussi œuvré pour la paix en Algérie. Elle s’était éteinte en 2008 à l’âge de 101 ans.

Lire aussi. Germaine Tillion, de Ravensbrück au Panthéon, en passant par la Bretagne 

Germaine Tillion s'était installée à Plouhinec dans les années 70

Née en Haute-Loire, celle qui repose désormais au Panthéon s’était installée en Bretagne près de la petite mer de Gâvres dans les années 70, dans une maison qu'elle avait fait construire pour y recevoir sa famille, ses amis, et poursuivre ses recherches.

"L'art de la résistance"

À Plouhinec, Germaine Tillion aura régulièrement séjourné pendant près de 30 ans, jusqu'en 2004, avant de céder sa propriété au Conservatoire du Littoral, qui en collaboration avec la Ville de Plouhinec a donc décidé de la réhabiliter. Et d'en confier les rênes à la "Capsule artistique en mouvement permanent". 

"Avec le Conservatoire du Littoral, la Ville nous a invités à imaginer ce que pourrait être la maison en tant que résidence d’artistes, pour que l'endroit reste vivant" explique Amélie-Anne Chapelain, directrice de la structure C.A.M.P.

"L'an prochain, une dizaine d'artistes vont venir travailler sur l'art de la résistance à travers la photographie, le théâtre, la mise en scène, les arts plastiques. Chaque année, une thématique en lien avec ses enjeux va être ainsi développée"

Une maison vivante, pas un musée

Une métamorphose qui n'aurait sûrement pas déplu à Germaine Tillion, explique l'un de ses anciens amis Patrice le Borgnic, qui fut aussi son chauffeur.  

"Je crois qu'elle aurait été très heureuse qu'on conserve ainsi sa maison. C'était son souhait. On y retrouve son esprit, son ouverture vers ses contemporains."

Ouverte aux artistes, la Maison Germaine Tillion le sera également au public un dimanche par mois. Le jardin lui est accessible en permanence. L'occasion de découvrir ce que fut l'univers de l'une des plus grandes humanistes françaises, la "Dame de Plouhinec". 

GLM avec I.Rettig

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