Suite au blocage du dépôt pétrolier de Lorient par des gilets jaunes et par des entreprises de travaux, deux chefs d'entreprise se voient demander des dommages et intérêts par le gestionnaire, privé, de ce dépôt. L'audience s'est tenue ce mardi matin devant le Tribunal de Commerce.
Ils annonçaient hier qu'ils resteraient bloquer le dépôt pétrolier si les deux accusés devaient être lourdement condamnés à payer. Les gilets jaunes maintiennent le blocage du dépôt pétrolier de Lorient. Deux chefs d'entreprise, entourés de gilets jaunes, sont en effet poursuivis devant le Tribunal de Commerce, provisoirement installé dans les locaux du Tribunal de grande instance, pour le blocage du site, situé sur le port de commerce de Lorient.
Plus de 100 000 de dommages et intérêts réclamés
Le gestionnaire du dépôt de carburant leurs réclame plus de 100 000 euros de dommages et intérêts.
Celui-ci est une entreprise privée qui constate le manque à gagner qu'elle subit depuis que l'accès à son site a été bloqué, il y a une semaine, par plusieurs engins de chantier, garés au milieu de la chaussée. Ces engins appartiennent à deux entreprises, l'une de BTP, l'autre de location de véhicules de chantier.
Le Tribunal de commerce rendra sa décision la semaine prochaine, le 11 décembre. En attendant, les gilets jaunes ont annoncé vouloir rester sur place.