Trois jours après les annonces de maintien d'activité à la Fonderie de Bretagne, deux jours après celles du PDG de Renault, qui évoque la vente de l’entreprise basée à Caudan, la CGT réagit alors que l'activité a repris ce mardi matin.
Ni la direction, ni les salariés de la Fonderie de Bretagne, ni même les syndicats n'avaient souhaité réagir ce week-end aux propos tenus dimanche par le patron du groupe Renault.
Jean-Dominique Senard avait indiqué dans "Le Grand Jury" sur LCI que la Fonderie de Bretagne n’avait pas vocation à rester dans le groupe Renault.
Aujourd'hui, alors que le travail a repris ce matin, la CGT de la Fonderie de Bretagne a réagi par voie de communiqué.
"Nous comprenons à travers ce message, que Monsieur Sénard avait pour projet de fermer l’entreprise (...) Nous sommes surpris par cette déclaration erronée" indique le syndicat, monsieur Sénard parle de changement de motorisation dans les années à venir, ce qui ferait de la Fonderie de Bretagne, une entreprise en difficulté. Il faut rétablir la vérité sur ces propos car nous fabriquons essentiellement des pièces pour châssis et non pour moteurs."
La CGT rappelle qu'un dossier est en cours de création, avec "la région Bretagne, la préfecture du Morbihan, un cabinet d’expert mandaté par le Comité Social et économique de la Fonderie de Bretagne" pour étudier l'avenir de la FDB. Le syndicat se dit ainsi conscient du travail à fournir pour trouver un avenir à l'entreprise : "Il faut du tonnage pour continuer l’activité. Le premier point est déjà de récupérer notre production qui est délocalisée, de continuer à valider des nouvelles pièces comme nous le faisons actuellement et de se diversifier si besoin est."
Les premiers rendez-vous sont prévus dès la semaine prochaine.
Selon la CGT, une réunion de CSE se tiendra le mardi 16 Juin.