Grain de soleil: les famille et les amis toujours mobilisés

Les amis et les proches des marins qui étaient à bord du voilier veulent continuer les recherches. Un PC a été mis en place au Centre Nautique de Locmiquélic. Le Grain de Soleil a déclenché sa balise de détresse mercredi dernier au large des Açores. 

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Les proches des trois occupants du voilier "Grain de Soleil" ont lancé une souscription pour financer eux-mêmes de nouvelles recherches, celles des autorités ayant pris fin en début de semaine
"On a l'espoir car les jeunes ont été formés à l'école de la marine marchande, à la survie en radeau, s'ils ont embarqué dans un radeau... ils peuvent rester deux à trois semaines", assure Guy Jaunault, ami de la famille du skipper du voilier et vice-président du centre nautique de Locmiquelic, où un PC a été mis en place. "La balise de détresse était à déclenchement manuel, donc il fallait être en vie pour la déclencher, c'est important", a-t-il ajouté.
"Un appel a été lancé pour financer des recherches privées au départ des Açores. " a-t-il précisé. 65 000 euros ont été recoltés. 
Selon ces proches, qui veulent garder l'espoir de les retrouver vivants, le radeau de survie des trois marins "leur confère une autonomie en nourriture de quinze jours environ". 


L'interview de Bernard Bocquet, président du Centre nautique de Lorient: 



Le Grain de Soleil, un voilier de 10 mètres, avait quitté les Antilles le 6 avril dernier avec pour destination Lorient, son port d'attache. A bord, le propriétaire du bateau, Guillaume Moussette, un jeune skipper très expérimenté qui est aussi moniteur de voile. Il était accompagné par Étienne Esteulle, 32 ans, habitant de l'île d'Arz (56) et  Franck Cousin, un marin originaire des Deux-Sèvres

Mercredi 24 avril, à 19h22 (heure française), le système SARSAT a détecté un signal de détresse du bateau à environ 600 milles (environ 1.000 km) du sud-ouest des Açores. Les conditions météo sont alors très difficiles. Le vent souffle à plus de 80 km/h, les creux atteignent 10 mètres. Les recherches sont lancées le lendemain matin. Mais après trois jours, les secours ne retrouvent pas la trace du voilier ou de l'équipage du bateau. Le Monge, un bâtiment de la Marine nationale est dépêché sur place, et continue à quadriller la zone pendant 2 jours jusqu'au mardi soir mais toujours sans succès. Les proches critiquent dans leur communiqué "un déclenchement tardif des secours portugais" et le "comportement indigne" de deux vraquiers présents sur zone et "qui n'ont pas daigné répondre, dans la journée de jeudi, aux sollicitations des autorités portugaises", selon eux.

Le père de Guillaume Moussette garde espoir car son fils est un marin très expérimenté comme ses équipiers. Les amis lorientais et antillais de Guillaume se sont mobilisés  à travers une page Facebook : " On lâche rien!!!" écrivent-ils.



"J'ai confiance en mon fils"


La mobilisation à Lorient, aux Antilles et aux Açores: 
 

 

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