La cour d'appel de Rennes a confirmé, ce mardi 28 février 2023, les peines d'amendes qui avaient été infligées en février 2018 à quatre faucheurs volontaires d'OGM. Ils avaient repeint des bidons de glyphosate dans des grandes surfaces de Lorient et Lanester.
La cour d'appel de Rennes a confirmé, ce mardi 28 février 2023, les peines d'amendes qui avaient été infligées en février 2018 à quatre membres du collectif des faucheurs volontaires d'OGM. Ils avaient repeint des bidons de glyphosate dans des grandes surfaces de Lorient et Lanester, dans le Morbihan, pour les rendre impropres à la vente.
Pour rappel, en première instance, deux d'entre eux avaient été condamnés à 200 euros d'amende chacun, tandis que les deux autres avaient écopé d'une amende du même montant mais avec sursis.
Le 19 mars 2016, ces quatre faucheurs volontaires avaient pris part à l'entassement de bidons de produits contenant du glyphosate dans quatre grandes surfaces pour les tapisser ensuite de peinture rouge. A leurs côtés, se trouvait une trentaine de militants.
Six autres actions du même type avaient alors été organisées dans le reste de la Bretagne.
"Devoir de désobéissance"
Les quatre prévenus avaient fait l'objet d'une ordonnance pénale en juillet 2017, pour laquelle ils avaient "formé opposition", faisant notamment valoir devant le tribunal leur "devoir de désobéissance".
Les quatre militants écologistes avaient comparu en décembre 2017 devant le tribunal correctionnel de Lorient, accompagnés, à l'extérieur, de 150 militants venus les soutenir, et de la journaliste Marie-Monique Robin, auteur du livre "Le Round-up face à ses juges".
Ils avaient donc fait appel de cette condamnation, mais la cour d'appel de Rennes a finalement confirmé les peines d'amendes "avec et sans sursis" prononcées en première instance.
Avec CB/PressPepper