Des débouchés importants
Très répandu dans l’industrie, l’usage de composites constitués de fibres de verre et d’une résine à base de pétrole représente 20 % de la masse d’une automobile et la quasi-totalité de celle des bateaux de plaisance. Mais elle est non recyclable, contrairement à la fibre de lin.« On peut avec ces matériaux-là diminuer grandement l’impact environnemental des performances très voisines, voir supérieures, également en diminuer le poids », explique Alain Bourmaud, coodinateur du projet et ingénieur de recherche à l'Université de Bretagne Sud.
La renaissance d'une filière
Si aujourd’hui, la culture du lin valorisé pour ses fibres se fait essentiellement en Normandie, sa production était autrefois largement répandue en Bretagne, en particulier pour l'industrie textile et pour la marine (voiles, cordages, tenues des matelots).
Un reportage de Stéphane Izad, Christophe Rousseau, Pierre-Yves Cheval, avec Alain Bourmaud (Ingénieur de Recherche à l'Université de Bretagne Sud) et Erwan Grossmann (Responsable du Bureau d'Etudes Biocomposite Kaïros).