Mis en examen pour "ouverture d'un débit de boissons malgré une décision administrative de fermeture", Éric Moro est convoqué devant le tribunal correctionnel en février prochain. Selon le parquet, le gérant risque deux mois de prison, 3 750 euros d'amende mais aussi la fermeture judiciaire de son établissement ainsi qu'une interdiction d'exercer son activité. Il emploie six personnes.
Des gérants de discothèques en Normandie ont manifesté dimanche à Paris, à proximité du ministère de la Santé, pour protester contre la persistance de la fermeture de leurs établissements depuis le début de la crise sanitaire, à la mi-mars. Ils espéraient être autorisés à rouvrir au moment de la levée de l'état d'urgence sanitaire et réclament une date précise de réouverture, considérant qu'il en va de leur survie économique. Lundi, le Conseil d'Etat a rejeté leur recours tandis que le gouvernement invoque un trop grand risque de dissémination du coronavirus. Les discothèques pourraient rouvrir en septembre, sous réserve de conditions sanitaires favorables.Mort pour mort, autant partir dans la gloire. Entre l'Urssaf, les loyers et les autres charges, je dois 150 000 euros