Le maintien de la Fonderie de Bretagne confirmé aux élus du personnel

Selon la CGT, les élus du personnels de la Fonderie de Bretagne de Caudan (56), propriété du groupe Renault, ont eu confirmation de la part de la nouvelle direction de "la garantie ferme" du maintien de l'usine.

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Les élus du personnels de la Fonderie de Bretagne de Caudan (Morbihan), propriété du groupe Renault, ont eu confirmation mardi de la part de la nouvelle direction de "la garantie ferme" de maintenir l'usine, a-t-on appris auprès de la CGT.

"La garantie ferme [du maintien de l'usine], on l'a eue encore ce matin", a indiqué à l'AFP Maël Le Goff, délégué CGT à Caudan à l'issue d'un comité social et économique extraordinaire (CSE).

Le chaud et le froid

Cette clarification de la nouvelle direction était attendue, selon l'élu CGT, après les propos du PDG de Renault Jean-Dominique Senard, qui expliquait le 29 mai dans Le Monde que l'avenir de la fonderie n'était "pas dans le groupe Renault".

Cela devenait pénible. Car s'ils nous reconfirment que FDB n'est pas à vendre, que M. Senard arrête de s'exprimer de la sorte. A force, c'est usant pour les salariés. 

Maël Le Goff, délégué CGT à Caudan

La CGT s'est en revanche montrée plus réservée sur la mise en place d'un groupe de travail sur l'avenir après l'annonce de Renault d'un plan sur trois ans prévoyant la suppression d'environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France.

Revue stratégique

Le 29 mai, à Lorient, le directeur du site Laurent Galmard avait indiqué que la fonderie ne fermerait pas et ferait l'objet d'une "étude stratégique". "Les élus locaux, les pouvoirs publics sont exclus du groupe de travail", de même qu'un cabinet d'experts mandaté par les élus, a affirmé M. Le Goff. "Le groupe de travail ne nous plaît pas de la façon dont il est présenté", a-t-il commenté.

Contacté, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne nous confirme qu' "il y aura bien des élus associés à cette étude stratégique" - des représentants de la préfecture, du Conseil régional, et de Lorient Agglomération - "pour travailler avec les représentants de la Fonderie de Bretagne et du groupe Renault". Il ajoute "trouver normal de ne pas faire partie de cet autre groupe de travail, qui celui-là est interne à l'entreprise". 

Selon Olivier Bourienne, délégué CFE-CGC, cette revue stratégique doit "courir jusqu'au début de l'année prochaine". "Ce qui nous manque, c'est comment on y va, et quels moyens sont alloués", a fait remarquer le syndicaliste. "On n'a pas vu comment les élus locaux étaient associés", a-t-il ajouté.

Le syndicaliste s'est refusé à commenter le départ de l'ancien directeur Laurent Galmard, remplacé la semaine dernière par Jean-Luc Bois, ex-directeur de production de l'usine. "Le dialogue est entamé", mais "ce qui nous intéresse, c'est clairement l'avenir" et "de pérenniser les emplois", a estimé Olivier Bourienne.

Implantée depuis 1965 à Caudan, la Fonderie de Bretagne, reprise en 2009 par Renault, produit des pièces de fonderie brutes et usinées pour l'industrie automobile.

 

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