La préfecture du Morbihan déplore un triste constat en ce début d'année, des premiers mois jugés "dramatiques". Le département compte déjà 11 morts, plus du double par rapport à l'an passé. Ces décès restent liés à l'imprudence et à "l'irresponsabilité" des conducteurs.
11 morts, c'est le nombre de personnes tuées sur les routes du Morbihan depuis début 2018. Il s'agit du double à la même période et par rapport à l'an passé. Dans un communiqué la préfecture évoque un début d'année "dramatique" malgré les efforts pour sensibiliser les conducteurs à des comportements imprudents et "irresponsables" comme l'usage du téléphone.
Des infractions graves constatées en un week-end
Dans un communiqué, la préfecture tire la sonnette d'alarme et évoque les contrôles réalisés en un seul week-end, celui du 17 et 18 mars. Alcool et excès de vitesse figurent parmi les infractions constatées.
- 22 conduites sous l’empire d’un état alcoolique dont un jeune titulaire du permis (permis obtenu en janvier 2018) positif à tous les produits stupéfiants (cannabis, héroïne, amphétamine) et présentant un taux d’alcoolémie contraventionnel
- 18 conduites sous stupéfiants dont un conducteur positif aux stupéfiants (cocaïne et héroïne) circulant malgré l’annulation de son permis de conduire
- 3 excès de vitesse de plus de 50 km/h dont un automobiliste enregistré à la vitesse de 169 km/h pour 90km/h sur la RD779 entre Grand-Champ et Camors par conditions de circulation dégradées (brouillard, route humide…)
Un département toujours sensible
La mortalité routière en 2017, sur les onze premiers mois de l'année avait augmenté sensiblement en Bretagne et notamment dans le Morbihan, avec cinq morts de plus par rapport à 2016 (34 tués en 2017 contre 29 en 2016), et un de plus dans le Finistère (44 en 2017, contre 43 en 2016). Elle restait stable dans les Côtes-d'Armor ( 34 tués), et diminuait en Ille-et-Vilaine, avec deux morts de moins qu'en 2016 ( 47 en 2017 contre 49 en 2016).