Bénie en 1960 par Monseigneur Eugene le Bellec, alors évêque de Vannes, la chapelle de Koh Coët, sur la commune de Guénin, se cherche un nouveau propriétaire puisque le diocèse de Vannes et la paroisse de Baud souhaitent s’en défaire. Le bâtiment a été désacralisé en 2010.
Une annonce immobilière un peu particulière : ce n’est pas tous les jours qu’une chapelle est à vendre sur un site marchand. Même si le bâtiment a cessé d’accueillir des messes et des manifestations religieuses, ses atouts sont encore pour le moins ostentatoires, avec son calvaire à l’entrée et son clocheton qui surplombe la façade. Cette chapelle a été désacralisée en 2010.
Le bâtiment fait partie d’un ensemble plus vaste qui comprenait également une école privée construite en 1946, puis des religieuses s'y sont installées, après l'abandon de l'école par ses élèves. Au départ des religieuses, la commune de Guénin a réaffecté ces bâtiments en appartements qu’elle a mis en location.
Une pièce de 120 m2 pour 60 000 euros
L’ancienne chapelle est, pour sa part, louée depuis 5 ans à une association d’apiculteurs qui se sert de ses 120 m2 pour entreposer un peu de matériel. « On est volontaire pour l’acheter », explique Jean-Luc Guégan, président du Groupement Départemental Sanitaire des Apiculteurs, « mais on nous avait indiqué un prix beaucoup plus bas ! Nous allons faire une offre qui devrait être sensiblement inférieure au prix demandé (60 000 euros), puisque tout est à refaire dedans. »
« En cas de vente, le clocheton sera démonté et attribué à un autre bâtiment religieux », explique Jean-Yves Le Grevel, curé des paroisses de Baud, Guénin et Saint-Barthélemy, « quant au calvaire, il devrait être déplacé sur un autre terrain de la commune ».