Ils étaient 1 300 coureurs à parcourir 8 km pour sensibiliser sur la prévention des cancers masculins. Les Marcels de Plescop regrettent que les hommes soient moins alertées sur l’importance de la prévention.
Courir les 8 km n’était qu’un prétexte. Le plus importants pour les 1 300 hommes qui ont participé à la course des Marcels de Plescop, c'était de sensibiliser sur les risques de cancers masculins.
Alors, coureurs du dimanche et plus aguerris ont enfilé leurs baskets. Pour Guillaume, il n’y a pas assez de communication. "On est sensibilisés, mais on n'y pense pas.". David, venu avec des amis, estime que ce type d’événement est important : "Plus on est de monde à véhiculer ce type d’information, mieux c’est pour le combat contre cette maladie".
8 000 décès liés au cancer de la prostate en France
"On a 8 000 décès par an en France du cancer de la prostate, commence Jean-Noël Théraud, président de l’association. Selon les urologues, si les hommes allaient faire les choses en temps et en heure, on éviterait la moitié des cancers de la prostate".
Alors en 2013, à l’image des courses de l’octobre rose comme La Vannetaise, Jean-Noël et ses amis décident d’organiser une course. "Les cancers des femmes c’est très médiatisé, tandis que le cancer masculin comme les cancers de la prostate, des testicules, ou du sein ne le sont pas", regrette-t-il.
28 600 euros récoltés
Tous les ans, les Marcels de Plescop récoltent des fonds qu’ils distribuent à divers organismes. Cette année, sur les 28 600 euros récoltés, une partie ira au Centre hospitalier Bretagne – Atlantique à Vannes, ce qui permettra de participer au financement d’un robot chirurgical. "Cet investissement important devrait permettre aux hommes qui ont besoin de prostatectomie d’être opérés chez nous et de ne plus aller jusqu’au CHU de Rennes", se réjouit Corinne Gautier, directrice adjointe de l'hôpital de Vannes.
À l'image des nombreuses courses d'Octobre rose, l'association Les Marcels de Plescop appelle les autres villes bretonnes à proposer des courses similaires, afin de médiatiser davantage ces maladies.