Violences conjugales en hausse pendant le confinement : renforcement du dispositif dans le Morbihan

Pendant le confinement, les violences conjugales ont fortement augmenté. Dans le Morbihan, 3 nouveaux postes d’intervenants chargés d’accueillir les victimes viennent d'être créés dans les gendarmeries et commissariats. Ainsi que 37 nouvelles places d’hébergement d’urgence.  

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Le confinement a fait des dégâts colatéraux dans les familles.

En avril, les gendarmes du Morbihan se sont déplacés 2 ou 3 fois plus qu’avant la crise pour mettre un terme à des violences conjugales. Jusqu’à 80 interventions par semaine.

Depuis le début de l’année dans ce département, la police relève de son côté une augmentation de l’ordre de 10%.


Dans la continuité du Grenelle de lutte contre les violences conjugales, et pour renforcer encore l’accompagnement des victimes, trois nouveaux postes d’intervenants sociaux viennent donc d’être créés dans les commissariats et gendarmeries du Morbihan. Ce qui porte leur nombre à quatre.

Les ISCG jouent un rôle de premier accueil social, d’écoute et d’orientation auprès des victimes. Ils ont vocation à assurer l’interface entre la police ou la gendarmerie et les services sociaux, afin de favoriser une prise en charge globale des personnes reçues.


Reportage à Auray de Séverine Breton et Thierry Bouilly 
 

37 nouvelles places d’hébergement d’urgence


Afin de compléter le dispositif d’hébergement sur le territoire, l'Etat a attribué une subvention de 150 000 € à la Sauvegarde 56, pour la création de 37 places d’hébergement supplémentaires dédiées aux femmes victimes de violence. Il y en a désormais 43 sur Lorient, Vannes et Auray.

 


La Sauvegarde 56 et l’Amisep gèrent au total 751 places d’hébergement de droit commun. Les femmes victimes de violence peuvent être accueillies dans l’ensemble de ces dispositifs.
 
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