L’une des associations fondatrices de la coalition Rewild qui a racheté le zoo de Pont-Scorff en 2019 a annoncé son retrait du projet. En cause : "de profondes divergences de vue". Un "divorce à l'amiable" , mais qui s'ajoute aux difficultés que rencontre Rewild depuis sa création.
Basé dans le Jura, le centre de soins pour animaux sauvages Athénas faisait partie des 7 associations qui en 2019 s’étaient regroupées pour créer Rewild et racheter le Zoo de Pont-Scorff. Ce mardi 9 février, elle annonçait sur les réseaux sociaux son retrait d’un "projet novateur", mais qui "a connu une année difficile, taclé, décrié, descendu par certains organes de presse et harcelé par une partie de l’administration, ce qui a inévitablement eu un effet sur la viabilisation financière de la structure".
Des divergences de vues
Si sur le plan administratif, l’Association Athénas se réjouit que la situation de l’ancien Zoo de Pont-Scorff se soit "en grande partie normalisée", sur le plan économique, en effet, l’équilibre est plus fragile et est essentiellement assurée par Sea Shepherd. "Cette situation particulière a mis à jour de profondes divergences de vues sur un projet de refonte de la gestion des animaux, du mode de gouvernance et de la gestion du site."
Perte d'un partenaire important
Cette décision fait perdre à la coalition Rewild un important partenaire, et l’une de ses co-présidentes, Laurane Mouzon-Moyne, capacitaire du centre Athénas. Désormais, l’association jurassienne assure vouloir se "consacrer à notre compétence première et cœur d’activité, la réhabilitation d’animaux sauvages blessés et la prise en charge de faune saisie par la justice" et souhaite "bonne chance" à Rewild.