La directrice du Zoo de Pont Scorff dans le Morbihan, Laurence Colas, répond aux inquiétudes des salariés, en grève. Après le placement sous administration judiciaire et pour éviter le redressement, il a fallu prendre des mesures, dont les sept licenciements annoncés, explique t-elle.
Le Zoo de Pont-Scorff, dans une situation financière critique a été racheté Sauveur Ferrara au mois de novembre pour éviter un redressement judiciaire. Il avait été placé depuis le mois de juillet et jusqu'au 18 décembre sous administration judiciaire. La directrice du zoo rappelle qu'en l'état, "la structure n'était pas viable", avec 2,165 millions d'euros de chiffre d'affaire, mais 3,125 millions d'euros de charges d'exploitation et 1,5 millions de charges salariales. Sur les 36 salariés, dont 12 cadres, 7 postes ont donc été supprimés.
Il a donc fallu, explique la directrice, mettre en place "une gestion raisonnée pour sauver la structure". Les emplois supprimés sont des postes qu'on a "considérés comme non indispensables." Des postes de cadres et de communication, dit-elle. On a tenu surtout à conserver le pôle des soigneurs, qui comprend 13 personnes et on a veillé à l'aspect sécurité. On a été contraint de "rationaliser pour préserver l'essentiel" insiste encore Laurence Colas.
Elle explique être maintenant dans une démarche dynamique pour surmonter ces épreuves et aller de l'avant, réorienter le zoo vers des activités ludo-pédagogiques en particulier à destination des enfants, mais aussi pour un public de personnes âgées.