Na petra ‘ta : Pont-Aven, kêr al livourien/Pont-Aven, cité des peintres

Perak e vez lesanvet Pont-Aven kêr al livourien ?  Setu ar pezh o deus klasket Erell ha Tudu gouzout. Pourquoi appelle-t-on Pont-Aven la cité des peintres ? Erell et Tudu sont partis mener l'enquête.

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An dra-se a ro c’hoant da Erell klask livañ doare Paul Gauguin, met ne seblant ket Tudu bezañ kendrec’het gant he zaol-esae. Al livour-brudet Paul Gauguin, a oa bet awenet ha plijet bras gant Pont-Aven met gwir e oa ivez evit un toullad arzourien all evel Paul Sérusier, Maxime Maufra, Emile Bernard hag all…

Petra oa ken dedennus er gêr-mañ ?

Ret eo distreiñ en amzer dremenet, tro 1800. D’ar mare-se, e oa anavezet Pont-Aven evit he milinoù. Pemzek a oa du-se, ar pezh a oa kalz. Lesanvet e oa Bro gozh ar milinoù zoken.

An dra-se a oa awenus evit al livourien moarvat met un tammig dre zegouezh eo deuet Bro gozh ar milinoù da vezañ kêr al livourien.

E miz Gouere 1864, al livour amerikan Henry Bacon a dremenas dre b/Pont-Aven en ur vont da g/Kemperle. Ken plijet e oa bet gant « bravañ kêriadenn Bro-C’hall » hervezañ, hag e skrivas diwar-benn Pont-Aven. Komz a reas ivez d’e vignoned livourien e Pariz, Robert Wylie en o zouez.  Dibab a reas eñ mont da weladenniñ Pont-Aven, d’en em staliañ ha da zeskiñ brezhoneg zoken ! Broudañ a reas e vignoned da zont du-se ivez. Lod anezho o deus divizet krouiñ skol Pont-Aven. Ha setu penaos Pont-Aven, Bro gozh ar milinoù ha zo deuet da vezañ kêr al livourien ivez.

Muioc’h a ditouroù c’hoazh a vo diskoachet gant Erell en ur vont da virdi Pont-Aven.

 

 

Et en français...


Pouquoi appelle-t-on Pont-Aven la cité des peintres ?  Cette question donne envie à Erell de se lancer dans la peinture à la façon de Gauguin. Tudu n’est pas très convaincu par le résultat. Gauguin, le célèbre peintre, a beaucoup été inspiré par Pont-Aven, mais ce fut également le cas de nombreux autres artistes comme Paul Sérusier, Maxime Maufra, Émile Bernard et bien d’autres.

Qu’est-ce que cette ville avait de si intéressant ?

Il faut remonter le temps pour le comprendre. Dans les années 1800, Pont-Aven était connue pour ses moulins. Il y en avait quinze, cela faisait donc beaucoup. On l’a même surnommée le vieux pays des moulins. De quoi inspirer les artistes.

Mais c’est un peu par hasard qu’elle est aussi devenue la cité des peintres. En juillet 1864, le peintre américain Henry Bacon, passa par Pont-Aven en allant à Quimperlé. « Le plus beau village de France » d’après lui, lui plut tellement qu’il incita ses amis peintres de Paris à venir, parmi lesquels Robert Wylie. Ce dernier décida d’y faire un tour. Il fut conquis et décida de s’y installer et même d’apprendre le breton ! À son tour, il convainquit ses amis de s’y rendre. Certains d’entre eux décidèrent de créer l’école de Pont-Aven.

Et voilà comment le vieux pays des moulins est aussi devenu la cité des peintres.

D’autres découvertes complémentaires vous attendent en suivant Erell au musée de Pont-Aven.
 

 

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