Des messes réduites mais plus nombreuses, des mesures sanitaires : le pardon de Sainte-Anne d’Auray a débuté ce matin. Si les premiers offices ont été moins suivis que prévu, les contraintes n'entament pas la motivation des fidèles présents.
C’est un rendez-vous incontournable pour les catholiques bretons. Le pardon de Sainte-Anne d’Auray est le plus suivi de la région. Ce matin pourtant, à la messe de 9h, à peine la moitié des personnes attendues étaient là. Et personne n’occupait les 500 places sur les chaises disposées à l’extérieur de la basilique… Même scénario à l'office de 11h.
La circulation du virus, notamment du côté de Quiberon à quelques kilomètres, semble réduire la motivation du plus grand nombre. Mais pas de quoi entamer la motivation des fidèles présents. "Toutes les précautions sont prises. Chacun est discipliné, ça se passe très bien " confie Caroline.
Les contraintes sanitaires ont inspiré les prêtres qui se succèdent sur l'autel de la basilique, si l'on en croit Sébastien. "Comme l'a dit le recteur, lors de la célébration, les mesures barrières, ça doit rester pour nous un geste de charité pour protéger les autres, nos familles et nos proches. On essaie de faire en sorte de vivre malgré tout, ce pardon, ce pèlerinage, dans la foi et la bonne humeur."C'est une tradition multiséculaire. Il n'y a pas de raison que ça s'arrête cette année si on le fait intelligemment. Nous sommes croyants, chrétiens, catholiques. C'est important pour nous et on s'adapte aux mesures qu'on nous impose.
Les organisateurs ont pris toutes les précautions : inscription préalable (sur sainteanne-sanctuaire.com ou au 08 05 38 42 42) avant de se rendre sur le site, célébration de 10 messes sur le week-end au lieu de deux…
Le pardon se poursuit ce dimanche et, conséquence de la limitation de l’entrée de la basilique à 200 personnes, les messes de 9h, 11h et 16h affichent complet. 4500 places ont été réservées sur le week-end qui voit habituellement défiler 20 000 fidèles.