Début mars, c’est la semaine des métiers de la mer organisée par Pôle Emploi. L'occasion de nous intéresser au métier de pêcheur. Car si la filière va mal, elle a aussi de l’avenir et cherche à recruter. Parfois avec difficulté.
La Bretagne et les Pays de la Loire concentrent à elles deux 20 % des pêcheurs de l'hexagone et la demande est forte. Souvent les patrons pêcheurs recherchent une main d'œuvre opérationnelle, qui ne l'est pas toujours même si les formations, lycées maritimes et formation continue notamment, existent bien.
Comme dans beaucoup de métiers, c'est en pêchant que l'on devient pêcheurs, et les patrons doivent former leurs matelots, même quand ils sortent d’une formation qui les a bien préparé aux techniques de pêche.
En outre, c’est un métier difficile, dangereux parfois, qui souffre encore d'une mauvaise image. Conséquence : aujourd'hui, la profession de marins pêcheurs a du mal à recruter.
Reportage: Isabelle Rettig, Jean-Michel Piron, Christelle Pineau, Luc Prisset, Claire LOuet, Stéphane Soviller, Antoinette Grall, Alexix Guédes
Pourtant, les besoins sont là: dans les 5 ans à venir, 2000 postes doivent être pourvus en France, dont 500 en Bretagne et au moins 300 en Pays de la Loire.
Ces dernières années, la pêche a été mise à mal: prix du carburant, quotas drastiques, vieillissement de la flotte : En Bretagne et Pays de la Loire, on ne compte plus aujourd'hui que 4800 hommes pour 1700 bateaux.
Une réforme de la formation maritime est en cours. Aidera-t-elle la filière à trouver suffisamment de pêcheurs dans les prochaines années ? C’est à voir. Mais les marins eux croient en l'avenir.