Ce 30 mai, les gendarmes du Finistère sont intervenus chez un homme armé et retranché dans sa maison à Ploudalmézeau (29). Après négociations, il s'est rendu et lors de la perquisition, les forces de l'ordre ont découvert un arsenal impressionnant et une chambre de culture de plants de cannabis.
Vers 11h45, ce samedi 30 mai, une personne habitant à Ploudalmézeau dans le Finistère appelle le centre opérationnel de la gendarmerie à Quimper pour signaler qu’elle entend des cris dans une habitation voisine ainsi que des appels au secours.
Elle indique aux gendarmes que l'homme âgé d'une quarantaine d'années, vit avec sa mère et sa sœur et qu’il est probablement armé.
Plusieurs patrouilles de la communauté de brigades de Saint-Renan et les militaires du PSIG de Brest se rendent alors sur place, pendant que le lieutenant-colonel Fabien Milliasseau, commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Brest parle avec l'homme qui s'est retranché avec une arme à feu, dans sa chambre.
La conversation dure environ 25 minutes. "Il tenait des propos incohérents", rapporte le lieutenant-colonel Fabien Milliasseau.
Pendant ce temps, la soeur de l'homme retranché qui a été frappée par son frère, se réfugie à la gendarmerie.
A 12h20, l’homme "au profil très athlétique", "mesurant deux mètres et pesant près de 100kg" accepte de descendre calmement. Il est alors pris en charge par les pompiers et transporté sous escorte à l’hôpital de la Cavale Blanche.
Des armes d’épaule, de poing, des arcs, des couteaux, des hâches, des sabres et des munitions...
Les gendarmes procèdent alors à une perquisition du lieu de vie et découvrent un arsenal impressionnant : une dizaine d’armes d’épaule, des armes de poing, sept arcs et une quantité invraisemblable de couteaux, hâches, sabres d’abattis ainsi qu’un stock de munitions "très important".
Par ailleurs, les gendarmes découvrent dans un cabanon de jardin une chambre de culture avec 9 plants de cannabis ainsi que plusieurs bocaux de produits stupéfiants.
L’ensemble des produits a été saisi.
L'homme était sans emploi et inconnu des services de gendarmerie.