Les particules fines seraient à l'origine de 48 000 morts par an en France. En Bretagne, Air Breizh travaille sur cette pollution de l'air depuis 20 ans.
Les particules fines ne sont pas perceptibles à l'oeil nu. Elles causent pourtant des dégâts sur la qualité de l'air et sur la santé, avec des conséquences sur les appareils respiratoires. Ces particules ne sont pas les seules responsables de la pollution. D'autres substances circulent dans l'air.
En Bretagne, le phénomène a longtemps été sous estimé analyse Gaël Lefeuvre, directeur d'Air Breizh. Les relevés annuels ont permis de démontrer la présence de certains pesticides interdits à l'utilisation.
La nature du territoire représente l'un des facteurs à intégrer lorsque l'on évoque la qualité de l'air confirme Jacques Le Letty, chargé de mission à la Maison de la consommation et de l'environnement à Rennes. "Le problème est vaste, il faut intégrer la dimension agricole de la région, la circulation mais aussi ne pas oublier les modes de chauffages qui ont un impact."
Quelles solutions ?
Alors que des citoyens s'emparent du sujet en installant leur propre boîtier d'analyse de la qualité de l'air, des expérimentations ont déjà lieu. Dans le milieu agricole par exemple, 120 vaches laitières de la ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, sont des bovins "bas carbone". Le constat ? Les principales sources d'émissions de l'élevage restent l'alimentation animale et le méthane issu de la digestion. La filière va déterminer comment réduire cet impact.