Les troubles psychologiques qui peuvent survenir pendant l'année qui suit l'accouchement, ont même été évalués en terme financier. Au Royaume-Uni, une étude a chiffré à près de 8,5 milliards de livres, soit 9,5 milliards d'euros, le coût engendré par les dépressions post-partum ou par l'anxiété post-partum. 72% de ces coûts sont liés aux conséquences de long terme pour l'enfant.
Activité neuronale spécifique en cas de dépression post-partum
Des images de type IRM ont été réalisées sur des patientes souffrant d’anxiété et/ou de dépression post-partum (DPP). Elles montrent que les principales régions cérébrales affectées sont également impliquées dans les soins maternels, la motivation, la régulation du stress, l’empathie et l’émotion.
Les études cliniques ont observé que l’activité neuronale chez les femmes atteintes de DPP met en jeu un modèle différent de celle des personnes atteintes de dépression majeure, laquelle peut survenir à toutes les périodes de la vie. Cette découverte permettra-t-elle d'adapter les soins apportés à la nouvelle maman, et à son jeune enfant?

Les zones du cerveau concernées par une dépression post-partum ne sont pas les mêmes que dans un autre type de dépression
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© Institut de Recherche en Santé, Environnement, Travail - Université de Rennes
Mieux détecter et prévenir les troubles post-accouchement, tels sont les objectifs pour les chercheurs. Un thème de recherche "fondamental", quand on pense à toutes les conséquences que peut avoir la dépression à un moment si crucial pour la mère et l'enfant.
Mieux connaître la dépression post-partum, pour mieux la soigner
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Dépression post-partum : des travaux de recherches menés à Rennes