La Bretagne est une terre d’excellence dans le domaine de la course au large. C'est la région française où se concentre le plus grand nombre d’entreprises du secteur. Des sociétés qui ne cessent d'innover et qui se développent autour d’un axe Brest-Vannes.
Selon Bretagne développement innovation (BDI), l’agence économique du conseil régional, 80 % de l’économie de la course au large en France se trouve en Bretagne. Un secteur qui rassemble près de 110 PME ou TPE concentrées entre Brest et Vannes dans une zone baptisées la "Sailing Valley" ou "Vallée de la voile", qui emploie un millier de salariés et réalise un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros.
Des cabinets d’architectes, des bureaux d’étude, des voileries, des chantiers navals, des entreprises très spécialisées à la pointe de l’innovation technologique travaillent pour répondre aux besoins des navigateurs dans leur quête d’aller toujours plus vite.
Ainsi, toujours selon BDI, 90 % des voiliers de plus de 50 pieds engagés dans la dernière Route du Rhum (les plus rapides et les plus chers), ont été conçus et construits sur le sol breton. La plupart sont basés à La Trinité-sur-Mer, Port-la-Forêt, ou encore à Lorient, au sein de l’ancienne base de sous-marins reconverti en "Pôle course au large". S'y sont installés des navigateurs comme Franck Cammas, Jean-Pierre Dick, Alain Gautier, Jérémy Beyou, Yann Eliès. Un pôle qui fait référence en Europe aujourd’hui et qui ne cesse de se développer.
