La Solitaire du Figaro s'élance de Concarneau pour la dernière étape

Après six jours à Concarneau, la Solitaire Urgo Le Figaro a quitté la cité finistérienne en début d'après-midi ce lundi, direction Dieppe. 3 à 4 jours de course en passant par le phare de Wolf Rock et Antifer. Un départ retardé à plusieurs reprises à cause du manque de vent.

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C'est avec une brise orientée à l’Est de moins de 6 noeuds que le départ de cette 4ème étape a été donné en baie de La Forêt-Fouesnant à 15h10.


Ce manque de vent et une mer plate ne sont naturellement pas les conditions souhaitées par les Figaristes. Une absence notable d'air qui a eu pour conséquence de voir le départ repoussé de plus de deux heures. 

Nicolas Lunven, Generali, 1er au général, avant le départ :
"C’est une étape très compliquée qui s’annonce, notamment le début avec du vent très faible. Du départ jusqu’à la bouée de Portsall, il y aura peu de vent et beaucoup de courant. Ça ne peut pas être pire que ce que les modèles prévoient ! En fait, on ne sait pas… Il va se passer pas mal de rebondissements, j’ai des idées dans la tête, mais il va falloir réactualiser en permanence. Je n’ai pas de stratégie définie, mais des idées clés que j’espère concrétiser. Je vais observer mes adversaires, mais on ne peut pas marquer tout le monde dans ces conditions météo."

Une étape qui risque de durer

Cette 4ème et dernière étape, une classique pour les Figaristes confirmés, s'avère être un vrai casse- tête pour les bizuths. Les courants de marées, les plateaux rocheux de la pointe bretonne et les multiples pointes et baies du sud de l’Angleterre, le tout au milieu des routes des nombreux cargos traversant la Manche, les skippers vont devoir garder l'oeil ouvert pour éviter tous ces pièges.

Gildas Mahé, Action Contre la Faim, 5ème à 1h30 :
"Après avoir passé Sein, on entrera dans le Four avec le courant et ça risque de partir fort par devant. Il y aura un flux de Nord-Est en manche et plus on sera Nord, plus on aura le vent tôt. Les écarts seront importants dès la traversée de la Manche. Le long des côtes anglaises ce sera bien compliqué. Il y a aura pas mal de jeu. Et en arrivant sur Dieppe, il y aura un rapprochement de la flotte… Ça va être long !"

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