François Yvinec est mort à l’âge de 89 ans à Calpe en Espagne, où il vivait depuis 2001. Il avait marqué les dix années passées à la tête du Brest Armorique entre 1981 et 1991. Les hommages se multiplient.
C'est à 1h30, ce jeudi 4 novembre que François Yvinec s'est éteint à l'âge de 89 ans. Il résidait à Calpe en Espagne, où il vivait depuis 2001.
Une épopée Yvinec
François Yvinec était la figure emblématique du premier épisode du Stade Brestois, le Brest Armorique de l'époque, en première division du foot français.
Sous son impulsion, de 1981 à 1991, le club brestois avait rivalisé avec les grands clubs de l'Hexagone. L'homme n'hésitait pas à sortir le carnet de chèque pour assouvir ses ambitions pour le club.
Il a marqué son passage à la tête du club par le recrutement de joueurs venus de l'étranger comme lorsqu'il est allé en Amérique du sud recruter l'attaquant paraguayen Roberto Cabanas ou encore pris l'argentin Sergio Goycochea dans l'effectif.
En 1988, le club descend en Division 2. Il remontera l’année suivante. En 1991, le club est sanctionné par la Ligue de football professionnel (LFP) par une rétrogradation financière en D2. Le club déposera le bilan en décembre 1991 marquant la fin de l'aventure avec François Yvinec.
Nombreux hommages
Dans un communiqué sur son site internet, le Stade Brestois rend hommage à celui qui aura marqué 10 ans de la vie du club et indique qu' "il va laisser un grand vide dans le football brestois qui ne l'oubliera pas".
"Avec la disparition de François, c’est tout un pan de notre club qui s’en va, explique Denis Le Saint, président actuel du club brestois, aujourd’hui nous sommes tristes de perdre l’un de ceux qui avaient mis tant de cœur à bâtir le club et à le placer sur la carte du football. François a marqué son époque et durant sa décennie de présidence a fait rêver les passionnés du Brest Armorique."
Le club précise également qu'un hommage lui sera rendu lors de la prochaine rencontre au stade Francis Le Blé face à Lens.
Ce jeudi matin, nombreux sont les amateurs de foot à lui rendre également hommage sur les réseaux sociaux.
"Un grand monsieur qui s'en va, qui aura laissé son empreinte" pour certains.
"Un homme qui avait fait vibrer une ville et une région, dans un mélange de passion et de folie" pour d'autres.