Le président de Rennes, René Ruello, dont l'équipe est en difficulté en championnat et dont les médias avaient annoncé en début de semaine le départ, a assuré vendredi qu'il ne voyait pas "où (était) la crise" pour son club, qui "se porte bien" selon lui.
C'est ce qu'a déclaré le dirigeant du Stade rennais, dans un entretien accordé à laTV Rennes. "Si vous ne voulez pas qu'il y ait de crise au Stade Rennais, je vais vous dire: que les journalistes partent en vacances longue durée, qu'ils nous laissent travailler en paix, dans la sérénité, parce que c'est de ça qu'on a besoin aujourd'hui. Et là, il n'y aura pas de crise au Stade Rennais", a-t-il détaillé.Je ne vois pas où elle est, la crise. Elle est dans les journaux. Le Stade Rennais se porte bien
Tout juste a-t-il admis que "sur le plan sportif, on a une passe qui n'est pas facile à vivre aujourd'hui". Quinzième avec six points, soit autant que le club 19e de Ligue 1, Rennes n'a gagné qu'une fois depuis le début de la saison, et seulement cinq fois sur les 28 derniers matches.
Le mauvais début de saison rennais s'expliquerait par "les vents contraires" subis par son club: blessures, suspensions, ainsi que ses bêtes noires: "les arbitres".
Les arbitres encore visés
Après avoir traité Frank Schneider, au sifflet de Guingamp-Rennes le week-end dernier (défaite 2-0), de "prétentieux entêté et sûr de lui (qui) comme tous les prétentieux, (est) un imbécile", il a estimé que M. Schneider les avait déjà "plantés" lors de la défaite 3-2 à Toulouse le 26 août. Jérôme Miguelgorry, arbitre du match à Saint-Étienne (2-2 le 24 septembre), aurait, lui, "tué le match" en ne sanctionnant pas davantage les Stéphanois, notamment Kévin Théophile-Catherine qui a grièvement blessé l'attaquant Ismaïla Sarr. Annoncé partant par tous les médias lundi, puis finalement confirmé par le conseil d'administration du club mardi, il a démenti les informations de L'Équipe ou de Canal+ qui continuent d'annoncer son remplacement prochain par Olivier Létang, ancien directeur sportif du Paris SG, dans le cadre d'un projet de vente du club souhaité par François-Henri Pinault, le fils de François Pinault qui avait acheté le club en 1998.
"Je ne vois pas pourquoi cette presse essaye d'opposer François Pinault à François-Henri Pinault et la famille Pinault à René Ruello. On s'entend bien", a assuré le dirigeant. Mais "dans un an et demi j'aurai 70 ans et je ne vais pas être président du Stade Rennais, même si Dieu me prête vie, jusqu'à 80 ou 85 ans. Il est naturel qu'on
commence à chercher quelqu'un", a-t-il ajouté.