Le salon nautique ouvre ses portes ce jeudi 3 décembre a Paris. Louis Cottin, jeune parisien, morbihannais d'adoption, y présente son projet de bateau 5 en 1: le NAU. Un bateau modulable, sur lequel il travaille depuis un an et demi et dont la production doit démarrer au printemps.
Le salon nautique ouvre ses portes ce jeudi 3 décembre à Paris. Un salon attendu des professionnels du secteur et notamment des jeunes chefs d'entreprise qui veulent promouvoir ou lancer un projet. C'est le cas de Louis Cottin. Ce jeune parisien morbihannais d'adoption, travaille depuis un an et demi sur un projet de bateau 5 en 1: le NAU. Il a été choisi avec cinq autres chantiers pour représenter le Morbihan au salon nautique. Louis espère engranger des commandes, même si la production du bateau ne doit démarrer qu'au printemps.
Un bateau à géométrie variable
Au départ, le NAU c'est une simple annexe de 2,50 mètres qui se transforme en barque, en mini-dériveur pour découvrir la voile, en dériveur, pour le loisir et même en catamaran de 4 mètres. Un bateau modulable qu'il est le premier à avoir imaginé. Et pour transformer l'embarcation, il suffit d'enlever ou de rajouter des éléments : mâts, haubans, trampoline ou flotteurs. Un jeu d'enfants qui à chaque étape ne prend que quelques minutes.
L'opportunité du salon natique
Pour son projet, le jeune parisien, diplômé d'une grande école de commerce et amoureux de la Bretagne a su s'entourer. Un bureau d'étude de Plouharnel (56), une école de design parisienne et une voilerie à Carnac où les couturières travaillent d'arrache pied pour terminer les voiles à temps car Le Nautic, le Salon nautique, c'est une opportunité à ne pas manquer pour rencontrer des clients, des distributeurs, de nouveaux fournisseurs, rencontrer des navigateurs, qui pourraient parrainer l'aventure.
Démarrage de la production au mois de mars
Le jeune inventeur espère vendre, 50 de ses bateaux la première année et beaucoup plus ensuite. Et pour ce qui est du prix du bateau, le Nau, avec tous ses accessoires, coûte autour de 10 000 euros. La production pourrait bien se faire en Bretagne. Elle devrait démarrer en mars, premières livraisons prévues en avril.
Le reportage à Saint-Pierre-Quiberon et Carnac (56) d'Isabelle Rettig et Manon Le Charpentier
Interview
- Louis Cottin, créateur du NAU