Le Premier ministre est arrivé à midi sur l'île d'Ouessant. Après la signature de la convention Etat-Région-Île du Ponant, Manuel Valls a évoqué la situation en Grèce avant de se recentrer sur les affaires régionales et insulaires.
Le Premier ministre est revenu en Bretagne ce vendredi, à Ouessant. Manuel Valls avait plusieurs dossiers à aborder, notamment sur la vie sur les îles : logements, déchets, transports... Résultat de ce travail, il a signé le contrat de partenariat Etat/Région/Association des îles du Ponant, lequel prévoit des fonds publics pour améliorer le quotidien des insulaires. Il a également annoncé la création d'un poste d'enseignant supplémentaire à Ouessant, pour la rentrée prochaine.
Ouessant: la convention Etat-Region-iles du Ponant 2015-2020 est signée en présence du Premier Ministre Manuel Valls pic.twitter.com/8ZeKvwZUND
— Région Bretagne (@regionbretagne) 10 Juillet 2015
Cette journée a également vu se confirmer le soutien de l'état sur la question des énergies marines renouvelables avec la signature d'une convention.
Un point sur les affaires européennes
Pendant sa visite, le Premier ministre a évoqué la situation en Grèce. Les propositions du gouvernement grec pour obtenir une nouvelle aide européenne sont "solides, sérieuses, complètes et donc crédibles", avec des "engagements sur tous les sujets", a salué vendredi Manuel Valls alors que la France pousse pour un accord. "Sur le fond, ces propositions sont solides, sérieuses, complètes et donc crédibles", a déclaré le Premier ministre lors d'un déplacement sur l'île bretonne d'Ouessant. "Elles comportent des engagements sur l'ensemble des sujets qui ont pu être discutés jusqu'à présent", a-t-il salué, citant les engagements budgétaires, la réforme de la TVA, la réforme des retraites, la réforme de l'administration publique et la lutte contre la corruption."Je forme, comme l'a fait le Président de la République, le voeu que les propositions du gouvernement grec permettent d'avancer et d'obtenir un accord", a-t-il ajouté. Alors que Berlin s'est montré moins positif que d'autres capitales européennes au sujet de l'offre grecque, Manuel Valls a de nouveau nié une divergence franco-allemande. S'il y a des "sensibilités et des rapports avec la Gréce qui sont différents", "nos deux pays agissent de concert pour trouver des solutions".
Pendant cette journée, Manuel Valls a tenu à rappeler son attachement à la Bretagne, expliquant vouloir davantage avancer sur la question des langues régionales et saluant le travail de Jean-Jacques Urvoas à ce sujet.