"À événement exceptionnel, parrain exceptionnel". Pour baptiser leur tout nouveau dériveur, Camille Lecointre et Aloïse Retornaz ont trouvé un parrain de renom : le comédien Franck Dubosc. Le baptême a eu lieu ce vendredi au pôle France voile de Brest.
Rendez-vous était donné à 13h, au Pôle France de Brest. Un baptême (dans la voile, comme ailleurs) c'est toujours un événement... Tout juste vainqueures d'une épreuve de Coupe du monde, samedi à Miami, et avant de repartir direction le Portugal, le duo composé par Camille Lecointre et Aloïse Retornaz était bien entouré ce vendredi 31 janvier à Brest. Partenaires et amis étaient là pour baptiser leur tout nouveau dériveur. Un 470 sur lequel elles disputeront les JO cet été.
Il est baptisé !! ??? pic.twitter.com/JR2SSMkA8f
— Camille Lecointre & Aloïse Retornaz - Tokyo 2020 (@470objectifOR) January 31, 2020
De passage à Brest lui-aussi, le comédien et humoriste Franck Dubosc (en représentation ce vendredi soir au Brest Arena) a joué son rôle de parrain. C'est lui qui a eu l'honneur de casser la fameuse bouteille de champagne sur la coque du "nouveau-né".
Objectif les JO de Tokyo
Élues "Marin de l'année" en décembre 2019, la Brestoise Camille Lecointre et sa binôme Aloïse Retornaz disputeront cet été les Jeux olympiques de Tokyo, à bord de dériveur double (470), embarcation sur laquelle elles ont déjà brillé.
Sacrées championnes d'Europe en mai, elles ont aussi glané en 2019 une médaille de bronze aux championnats du monde qui se déroulaient à Enoshima (Japon) l'été dernier.
Prochaine grosse date dans leur calendrier : les championnats du monde qui se dérouleront en Espagne, du 13 au 21 mars 2020... Une étape importante, avant les fameux Jeux olympiques au Japon, où Camille Lecointre (déjà médaillée de bronze aux JO de Rio en 2016) et Aloïse Retornaz, 25 ans.
180 jours par an sur l'eau
Avant l'échéance japonaise, le duo ne cesse de naviguer. 180 jours par an sur l'eau, pour peufiner leur technique, gagner du temps dans les moindres détails... Des entrainements et compétitions à travers le monde, qui les obligent à avoir trois bateaux ! Un dans un container, un autre sur une remorque pour les compétitions européennes et un troisième qui reste à Brest pour les entraînements.
Un investissement en grande partie financé par la Fédération Française de Voile et leurs partenaires.