Lumière interdite la nuit pour les bureaux, les magasins et les façades en France... sauf à Chartres !

A partir du 1er juillet, les lumières des bureaux, des magasins et des façades de monuments devront être plongés dans le noir une bonne partie de la nuit. Une mesure à laquelle devraient toutefois échapper certains sites touristiques à Paris, Lyon, Marseille et 41 autres communes, dont Chartres.

L'arrêté, qui vient d'être publié au Journal Officiel, devrait plonger dans le noir une grande partie des vitrines de France. Il interdit en effet les illuminations de bâtiments non résidentiels, au plus tard à une heure du matin: Sont concernés : les monuments, les mairies, les gares, tout ce qui n'est pas destiné à l'habitation. Les hôtels et l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes) ne sont pas touchés par cet arrêté. Les vitrines de magasins devront s'éteindre à 1 heure ou 1 heure après la fin de l'occupation de ces locaux, si celle-ci est plus tardive. C'est à la mairie que le contrôle du respect de cette règle va incomber. 

Comme toujours, des dérogations sont possibles, accordées par le préfet  Elles pourront s'appliquer la veille des jours fériés, elles concerneront les illuminations de Noël, bien entendu ainsi que certains événements nocturnes locaux. Une dérogation plus large pourra être donnée aux "zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente".
Parmi ses exceptions : Paris, ville Lumière avec sept zones de dérogations, mais aussi le centre touristique de Marseille, le centre de Nice, le Vieux Lyon et Chartres...

Selon le ministère de l'écologie, la fin de ces éclairages doit permettre de réduire la consommation française de près de 2 térawattheures (Twh) par an, ce qui correspond aux besoins de 750.000 foyers.
Mais ce black-out nocturne n'est pas à la hauteur de la "transition énergétique" voulue par le gouvernement. Rapportée à la consommation française de l'an passé (490 térawattheures), cette économie potentielle est plus limitée, avec 0,4% du total. Et certains jugent surestimée l'économie permise par les mesures. Le Syndicat de l'Eclairage, qui regroupe une cinquantaine d'entreprises de matériel électrique comme Legrand, a indiqué à l'AFP que selon ses calculs, la baisse de consommation ne serait que de 0,5 Twh, soit quatre fois moins que ce qu'avance le gouvernement et à peine 0,1% de la consommation française.

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La ville de Blois est allée plus loin en mettant en place une opération intitulée " les jours de la nuit" ... qui consiste à éteindre une partie de son éclairage public sur les grands axes de circulation. Reportage France 3 Centre Amélie Rigodanzo - Benoit Bruère




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