Le groupe de fumeurs du Cannabis Social Club (CSC) de Tours a déposé un dossier au bureau des Associations à la préfecture d'Indre-et-Loire pour se constituer en Fédération. 400 autres clubs seraient éparpillés dans toute la France.
Ils prônent un usage modéré du cannabis
Du cannabis, ils en fument mais en prônent un usage modéré. Les membres du CSC revendiquent de pouvoir consommer et cultiver la marijuana afin d'éviter les circuits illégaux et de lutter contre le trafic. Pour cette transgression, ils risquent trente ans de réclusion criminelle et 750 000 euros d’amende comme le stipule l’article 222-35 du code pénal.L'accord de la préfecture peu problable ?
La préfecture donnera-t-elle son aval à la création de la fédération des cannabis Social Clubs? Rien n’est moins sûr. Le 21 février, le porte-parole des CSC, Dominique Broc, a été placé en garde à vue par la police à Tours. Ses cultures ont été détruites, son ordinateur saisi. Il doit comparaître le 8 avril prochain au tribunal correctionnel de Tours pour " usage et détention illégale de cannabis".vidéo: Dominique Broc dénonce son procès en correctionnel et nous livre ses arguments en faveur d'une dépénalisation du cannabis
propos recueillis par X.Naizet
Prochaine étape pour le Cannabis Social Club, le 25 mars date à laquelle chaque CSC devrait se déclarer en association auprès de sa préfecture respective.
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