Entretenir un potager et le laisser libre d'accès à tout le monde. C'est un concept venu de la ville de Todmortem en Grande Bretagne où tous les fruits et légumes sont gratuits. L’idée a pris racine un peu partout en France et notamment à Blois.
Alain Georges Emonet et Pierre Dominique Lepais ont rencontré le tout premier « Incroyables Comestibles » de la région créé à Blois à l’initiative de Frédéric Bertin (incroyablescomestibles41@laposte.net)
A voir aussi dans le reportage l'ouverture du jardin partagé de la Quinière cultivé bénévolement par les habitants du quartier.
Les jardins partagés, une idée collective
Le jardin partagé peut être divisé en micro-parcelles individuelles ou cultivé intégralement par le collectif de jardiniers. Comme à Blois, le jardin peut être installé par un centre social, une école de paysage, un collectif d’habitants, une collectivité.
C’est au milieu des années 70, à New York que naît le concept des jardins partagés ou dits communautaires. Il ne s’agit plus seulement de produire de quoi se nourrir, à l’instar des jardins familiaux, mais aussi de se retrouver sur un terrain commun avec des projets collectifs de culture du sol. En France, c’est aujourd’hui l’association des Jardins dans tous ses états qui gère le réseau des correspondants régionaux
Les jardins familiaux, terre d'échange
ici, ce sont les collectivités qui font preuve de solidarité. Elles aménagent des parcelles avec eau et électricité et les louent à un faible montant aux habitants des villes (120 euros pour l’année à Orléans). Ce sont les jardins les plus courus en France. Les listes d'attente sont longues. En région Centre, il existe des jardins familiaux un peu partout. Là aussi la solidarité s'exerce sous la forme de partage de connaissances entre les jardiniers ou d'échanges de plants.
Renseignez vous en mairie.
D'autres infos sur le site de l'association nationale des Jardins familiaux