Le top jeunes des 8-16 ans, l'équivalent au jeu d'échecs du championnat de France par équipe, s’est déroulé pour la première fois à Tours. La compétition était organisée par le club l'Echiquier Tourangeau.
Les Halles de Tours ont accueillis pendant trois jours 16 équipes venues de toute la France, soit un total de 128 concurrents. Notre région n’a été représentée que par le club de Tours qui a malheureusement été relégué en "National 2". Pas une surprise pour le Club qui participait pour la première fois à la finale des Top Jeunes.
Le titre a finalement été raflé par Mulhouse pour la quatrième fois.
Pourquoi jouer aux échecs ?
Jouer aux échecs est bon pour la mémoire et la concentration. C’est un sport cérébral qui fait intervenir des "capacités de calcul" et la connaissance de "motifs", tactiques ou stratégiques, favorisant ainsi la mémoire à court et à long terme. Pour les plus jeunes, le jeu d'échecs développe les capacités de concentration, ce qui peut être bénéfique pour les résultats scolaires. Pour les personnes âgées, c'est un moyen de travailler sa mémoire.
Pourquoi jouer aux échecs à l'école?
La pratique du jeu d’échecs en milieu scolaire présente de nombreux atouts, tant pour la formation de l’esprit citoyen que pour la construction de l’esprit scientifique de l’élève. Les échecs sont particulièrement motivants pour le jeune et bien adaptés à une utilisation en milieu scolaire :
- Les parties sont courtes, de 5 à 30 minutes.
- La variété des pièces et de leurs déplacements permet de construire une multitude de problèmes. Les pions (= les soldats), les cavaliers, les fous, le roi et la reine constituent une armée dont le joueur prend plaisir à être le général. Ce thème de la bataille est motivant pour les élèves.
-Favorise l'estime de soi aux élèves en difficultés scolaires. Beaucoup de gens pensent, à tort, que les échecs sont réservés à une élite. Même le débutant peut prendre plaisir à jouer, à condition d’équilibrer la partie en lui proposant un adversaire de son niveau.
Reportage de Patrick Ferret et de Veit Blumhuber.