"La fille du 14 juillet" d’Antonin Peretjatko et "Nos héros sont morts ce soir" de David Perrault sont présentés respectivement à la Quinzaine des Réalisateurs et à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2013. Deux premiers longs métrages, soutenus par le Ciclic et la Région Centre.
Les deux longs métrages : "La fille du 14 juillet" d’Antonin Peretjatko et "Nos héros sont morts ce soir" de David Perrault, concourent pour la Caméra d'Or, qui récompense les premiers films.
La Fille du 14 juillet, d’Antonin Peretjatko
Ce premier film d'Antonin Perejatko est sélectionné dans le cadre de la 45ème édition de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Il a bénéficié d’un soutien à l’écriture de Ciclic et de la Région Centre, en partenariat avec le CNC. Sa sortie nationale est prévue pour le 5 juin 2013
L'histoire : Hector qui a rencontré Truquette au Louvre le 14 juillet, n'a qu'une préoccupation: séduire cette fille qui l'obsède. Le meilleur moyen c’est encore de foncer l’emmener voir la mer et Pator ne saurait lui donner tort, surtout si elle est accompagnée de sa copine Charlotte.Flanqués de l’inévitable Bertier, les voilà partis, empruntant les petites routes d’une France en crise.
La Quinzaine des Réalisateurs a pour objectif de découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus. Cette section parallèle du Festival de Cannes a été créée par la Société des réalisateurs de films (SRF) après mai 68. Le film "La fille du 14 juillet" sera projeté jeudi et vendredi.
Nos héros sont morts ce soir, de David Perrault
Ce film a été tourné à l’automne dernier en région Centre, à Tours et Esvres en Indre-et-Loire. Il a lui aussi bénéficié d’un soutien à la production du Ciclic et de la Région Centre en partenariat avec le CNC. Il entre dans la sélection de la 52ème Semaine internationale de la Critique.
L'histoire se déroule en France, au début des années 60. Simon, catcheur, porte un masque blanc, sur le ring il est « Le Spectre ». Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d’être son adversaire au masque noir : « L'Équarrisseur de Belleville ». Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter. Pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu'on applaudit. Simon suggère alors à son ami d'échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu-là impunément…
Ce long métrage sera diffusé mardi à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes