11 Juillet 2013, la 12e étape du Tour de France passait par le village de Rillé, première commune de la Région Centre à voir passer le Tour. Sur le bord de la route, le public venu des communes voisines ou d'un peu plus loin est là parfois depuis le matin même. Pour les enfants, le bonheur est total
Une mobilisation dans la joie et la bonne humeur
Leurs yeux pétillent d’impatience et d’excitation. Amassés le long de la route, petits et grands attendent le passage de la Grande Boucle. A l’occasion de la 12e étape du Tour de France entre Fougères et Tours, les habitants du village de Rillé se sont mobilisés pour accueillir comme il se doit les coureurs. Une ambiance festive règne en cette journée ensoleillée où différents âges et catégories sociales se côtoient autour de la même passion : le Tour. Entre discussions endiablées sur les favoris ou le régional de l’étape, rafraîchissements bien méritées, ou grillades conviviales, chacun occupe à sa manière le temps qu’il reste à attendre avant l’arrivée de la caravane et du peloton.
Un passage de quelques secondes, mais des souvenirs pour longtemps
A 13h, les accès à la route sont bloqués, et les voitures affiliées au Tour commencent à défiler en nombre. L’excitation et l’impatience grimpent d’un coup dans le cœur des plus jeunes. Nombreux sont ceux qui n’ont encore jamais vécu le passage si particulier de la plus belle course cycliste. Il est environ 14h quand enfin la caravane publicitaire arrive en musique, sortant les plus endormis de leur torpeur. Les enfants souhaitent absolument conserver un souvenir de cette journée et se précipitent sur le moindre objet lancé depuis les voitures publicitaires. La joyeuse quête du butin dure une demi-heure, puis il faut encore attendre quelques temps pour assister au passage des héros du jour. Ces derniers apparaissent finalement vers 15h40 : l’échappée du jour composé de 5 courageux coureurs fonce au travers du village vers Tours et la victoire d’étape espérée. Puis c’est le peloton en chasse qui déboule à une vitesse vertigineuse, laissant à peine le temps aux spectateurs de pouvoir l’admirer. Les encouragements cependant pleuvent, et la joie prédomine : les yeux des plus jeunes sont voilés de fatigue, mais on y distingue néanmoins une lueur, celle des souvenirs engrangés.