Francis Collomp est arrivé lundi matin à Paris après son évasion rocambolesque au Nigeria, où il était depuis 11 mois aux mains des islamistes. Son employeur, Marc Vergnet, pour lequel il travaillait sur un projet de ferme éolienne, trouve sa libération "fabuleuse au regard du contexte actuel."
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L'ancien otage a été accueilli à sa descente du Falcon par six proches, notamment un frère et deux soeurs, et par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Sans faire de déclaration, il est ensuite parti avec ses proches dans un monospace escorté par des motards.
Cet ingénieur de 63 ans, enlevé le 19 décembre 2012 par une trentaine d'hommes d'un groupe islamiste dans le nord du Nigeria, où il travaillait sur un projet de ferme éolienne pour le compte de la société française Vergnet, était apparu dimanche, après son retour à la liberté, les traits tirés et très fatigué. Il aurait perdu 30 kilos depuis son rapt.
►vidéo: l'annonce de sa libération a été reçue avec soulagement par ses proches, mais aussi par Marc Vergnet, le fondateur de l'entreprise orléanaise d'énergie renouvelable.
Il s'évade pendant la prière
Francis Collomp a réussi à échapper à ses ravisseurs à la faveur d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe islamiste qui le détenait dans le nord du Nigeria, ponctuée d'échanges de tirs. L'enlèvement avait été revendiqué par le groupe Ansaru. La police nigériane n'a pas fait mention de cet accrochage armé, mais a expliqué que l'otage, qui était gardé ces deux derniers mois dans la ville de Zaria, dans l'Etat septentrional de Kaduna, avait pris la fuite samedi "pendant la prière" de ses geôliers. Le Français, qui a pu partir car la porte de sa cellule n'était pas verrouillée, a couru puis pris un taxi-moto jusqu'à un commissariat de Zaria.