La police judiciaire de Tours a interpellé une quinzaine de personnes. 11.000 vêtements contrefaits ont été saisis. Ce vaste réseau démantelé était bien rodé avec des ramifications nationales et internationales.
Il aura fallu plusieurs mois de filatures et de repérages à la police judiciaire de Tours pour démanteler un vaste réseau de revente de vêtements de marque contrefaits. Entre le 9 et le 16 décembre, une quinzaine de personnes ont été interpellées. Parmi elles, les principaux acteurs de ce trafic. Des informations révélées, ce mardi, par le journal de La Nouvelle République.
Les policiers ont eu des soupçons sur une activité de revente. Leur enquête les a conduits sur la piste d'une organisation bien rodée, constituée essentiellement de Blésois. La marchandise était stockée dans différents entrepôts, garages et boxes placés sous surveillance.
Lors des perquisitions, la police judiciaire a trouvé pas moins de 11.000 vêtements contrefaits. Il s'agit principalement de jeans, illégalement estampillés de la marque Diesel, mais aussi des vêtements contrefaits Armani, Levis, Complice ou encore Calvin Klein. La marchandise saisie représente des centaines de milliers d'euros de préjudice pour les marques imitées.
Le réseau se chargeait d'écouler la marchandise, en provenance du Maghreb, sur les marchés et dans des commerces de la région Centre et de l’Ile-de-France. Les vêtements étaient revendus deux à trois fois moins cher que les vrais. Un vaste réseau démantelé à Blois, à Tours et en région parisienne.
Cinq des suspects ont été présentés au palais de justice, à l'issue des gardes à vue. Ils ont été mis en examen pour « délits de contrefaçon et de contrebande ». Trois ont été écroués, les deux autres sont ressortis libre sous contrôle judiciaire.