A l'appel de l’intersyndicale (CGT, CFTC, SUD, SNP), les psychologues hospitaliers sont en grève depuis 10h ce jeudi 10 avril dans toute la France. Parmi leurs revendications, une hausse des salaires et une meilleure considération de leur statut.
Qui fait grève ?
Les psychologues hospitaliers. Ce sont eux qui ont un statut précaire.Reportage à Dreux de Myriam Métaoui et Didier Lepape.
Interviews de Lucie Matos, psychologue clinicienne, Claire Galland psychologue clinicienne hôpital V. Jousselin, Patrice Lorson directeur de l’hôpital de Dreux, Didier Nomblot Psychologue clinicien à l’hôpital Victor Jousselin/ Reportage de Myriam Métaoui et Didier Lepape.
Etat des lieux sur leur situation actuelle
- Un psychologue qui débute en milieu hospitalier touche un salaire de 1200 à 1300 euros. Un psychologue libéral est soumis à la convention collective de 1966. Il commence sa carrière à 2700 euros.
- Depuis plus de 20 ans, les conditions d’embauche et de travail se sont dégradées. La profession est sous un statut précaire à plus de 60% dans les hôpitaux et plus de 40% dans les collectivités locales.
- Les départs en retraite ne sont pas remplacés ce qui augmente la charge de travail et les délais d’attente pour les patients.
- Une loi a bien été promulguée pour pallier ces déficits. Elle doit titulariser le personnel sous contrat mais elle n’est pas appliquée par les directions des hôpitaux faute de budget.
Que réclament-ils ?
- Que des postes pérennes de psychologues soient créés dans toutes les institutions où les besoins existent.
- Que le niveau d’expertise et de compétence des psychologues soit reconnu à sa juste valeur par une revalorisation salariale.
- Qu'une véritable place soit faite à la psychologie dans la société et dans le système de sécurité sociale