Selon les syndicats, le tribunal de commerce espagnol de Saint-Sébastien vient de donner son accord pour vendre les marques (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich…),au repreneur Alégrien Cévital, rendant ainsi possible la reprise du fabricant français menacé de liquidation.
L'administrateur judiciaire français a annoncé aux représentants des salariés que l'accord de cession des marques françaises pour 25 millions d'euros était validé, ont précisé vendredi à l'AFP la CGT et la CFE-CGC.
Les employés sont soulagés. "Ca a été très dure, très long, moralement épuisant mais on a été très bien soutenu. Il y a encore beaucoup de choses à faire mais on garde notre emploi" a réagit Nathalie Pillet, déléguée CFTC.
533 à Orléans et 222 à Vendôme sont donc sauvés. Les salariés sont soulagés comme nous le montre le reportage d'Amélie Lepage et Amélie Rigodanzo.
Tribunal de commerce de Nanterre
L'annonce du tribunal espagnol est tombée à quelques heures de l'audience cruciale prévue en France, au tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine), pour examiner les offres de reprise de FagorBrandt."C'est une décision orale, on attend d'avoir l'écrit. C'est une excellente nouvelle, qui ouvre la voie à une levée de la condition suspensive à la reprise posée par Cevital et un immense soulagement pour l'ensemble des salariés", a précisé Christian Legay délégué CFE-CGC
Le tribunal de commerce de Nanterre examinera à partir de 14h30 les offres de reprise, donc celle de Cévital rendu possible, et devrait mettre sa décision en délibéré au début de semaine prochaine.